Faut-il rémunérer les élèves ?
C'est le genre de nouvelle qui n'échappe pas à grand monde ; je parle de l'idée de l'académie de Créteil consistant à donner une somme d'argent pour des projets collectifs en fonction de la présence des élèves en classe et de leurs comportements. Je fais partie des personnes septiques qui ont du mal à comprendre comment on peut envisager de payer les élèves pour faire acte de présence. Car s'il suffisait d'aller en cours pour que le travail et l'investissement personnel suivent derrière, cela se saurait !
Si j'aborde le sujet c'est pour présenter le point de vue d'une certaine catégorie de personnes qui, semble-t-il, a été oubliée : les psychologues. Les propos qui vont suivre représentent un point de vue qui n'est pas forcément unanime (je n'ai pas creusé le sujet pour savoir ce qu'il en était) mais il a le mérite de s'intéresser à la vrai cause du problème, c'est-à-dire la motivation.
On distingue trois type de motivation : la motivation intrinsèque, extrinsèque et le manque de motivation. Dans le premier type, on retrouve toutes les activités pratiquées pour pour le plaisir comme les loisirs. Le second type de motivation dépend de facteurs extérieurs comme une obligation de résultats.
Ces motivations sont animées par le sentiment d'autodermination et le sentiment de compétence. Ainsi lorsqu'une personne se sent compétente et capable d'organiser son travail, elle sera dans une motivation intrinsèque. Et c'est ce type de motivation qu'il est préférable de privilégier car elle dure sur le long terme. Dans le cas où le sentiment de compétence ou d'autodermination est faible ou diminue, la motivation deviendra extrinsèque. Et seules des obligations extérieurs peuvent renforcer la pratique de l'activité.
Revenons au cadre scolaire ; le côté obligatoire fait que l'autodermination a une faible place, et donc seul le sentiment de compétence peut être renforcé. Si on applique ce système de rémunération, cela aura un impact sur l'estime de soi (la présence est récompensée) mais cela n'influencera pas le sentiment de compétence qui est un aspect déterminant dans l'apprentissage. De plus, il est important de trouver les raisons de l'absentéisme ; que ce soit une mauvaise orientation, la résignation, etc. En effet si la motivation intrinsèque ne se développe pas, l'élève est voué à l'échec.
A côté de cela, d'autres aspects peuvent être abordés comme l'effet Crespi (l'habitude de recevoir une récompense diminue la motivation), la "comparaison sociale" qui risque de créer des jalousies entre les groupes. Bref, pour trouver une vraie réponse à l'absentéisme, il est préférable de se pencher sur les causes.
Si j'aborde le sujet c'est pour présenter le point de vue d'une certaine catégorie de personnes qui, semble-t-il, a été oubliée : les psychologues. Les propos qui vont suivre représentent un point de vue qui n'est pas forcément unanime (je n'ai pas creusé le sujet pour savoir ce qu'il en était) mais il a le mérite de s'intéresser à la vrai cause du problème, c'est-à-dire la motivation.
On distingue trois type de motivation : la motivation intrinsèque, extrinsèque et le manque de motivation. Dans le premier type, on retrouve toutes les activités pratiquées pour pour le plaisir comme les loisirs. Le second type de motivation dépend de facteurs extérieurs comme une obligation de résultats.
Ces motivations sont animées par le sentiment d'autodermination et le sentiment de compétence. Ainsi lorsqu'une personne se sent compétente et capable d'organiser son travail, elle sera dans une motivation intrinsèque. Et c'est ce type de motivation qu'il est préférable de privilégier car elle dure sur le long terme. Dans le cas où le sentiment de compétence ou d'autodermination est faible ou diminue, la motivation deviendra extrinsèque. Et seules des obligations extérieurs peuvent renforcer la pratique de l'activité.
Revenons au cadre scolaire ; le côté obligatoire fait que l'autodermination a une faible place, et donc seul le sentiment de compétence peut être renforcé. Si on applique ce système de rémunération, cela aura un impact sur l'estime de soi (la présence est récompensée) mais cela n'influencera pas le sentiment de compétence qui est un aspect déterminant dans l'apprentissage. De plus, il est important de trouver les raisons de l'absentéisme ; que ce soit une mauvaise orientation, la résignation, etc. En effet si la motivation intrinsèque ne se développe pas, l'élève est voué à l'échec.
A côté de cela, d'autres aspects peuvent être abordés comme l'effet Crespi (l'habitude de recevoir une récompense diminue la motivation), la "comparaison sociale" qui risque de créer des jalousies entre les groupes. Bref, pour trouver une vraie réponse à l'absentéisme, il est préférable de se pencher sur les causes.
Source : Cerveau & psycho